Kinshasa : le 06 janvier 2025 – En vue de faciliter la circulation dans la capitale congolaise au regard des embouteillages monstres observés le soir, la population insiste sur l’importance pour la police de circulation routière de faire des services de nuit
A en croire le chef adjoint du partking UPN, les conducteurs sont à la base des embouteillages cedant ainsi la place au manque de transport en commun dans la plupart d’arrêts le soir.
Meme son de cloche pour un conducteur qui souligne que , “c’est impossible de faire le taxi le soir, même pas des demi-terrain, plus de 2 h d embouteillages dans un tronçon de moins de 5minutes la police doit travailler 24h/24 et chaque jour”.
Avec ou sans argent de transport, la population vivant dans certains coins à Kinshasa sont obligés de faire des longs trajets à pieds pour arriver dans leurs domiciles à temps.
“Même si tu trouves un taxi, y a pas de routes pour circuler et même les motos ont du mal à arriver à destination la marche à pieds est la meilleure option le soir”, a expliqué Ruth Manya habitant du quartier Mama Mobutu.
“ Le service de nuit de la police est important. Sans les policiers sur nos routes la situation devient encore plus complexe, nous passons des heures dans les embouteillages cela fatigue ”, se plaint un étudiant.
Les habitants de Ngaliema se plaignent egalement des embouteillages sur la chaussée Mzee Laurent Désiré Kabila.
“Nous éprouvons beaucoup de peines pour arriver à Kintambo, la chaussée Laurent Désiré Kabila près de la commune de Ngaliema est devenue trop petite à cause des embouteillages et le sens unique. La police de circulation routière est invisible face à cette situation”, a dit un usager de cette route.
Il a été soutenu par Célestin Tsuadi qui parle de la rareté de taxis et taxis bus sur ce tronçon, seul les motos sont utilisées comme moyen de déplacement.
La décision de sens contraire prise par le ministre de transport pour soulager la problématique des embouteillages souffre des bons résultats attendus.
MATUMONA