Kinshasa, 7 janvier 2025- Le ministre d’État de la justice Constant Mutamba ne transige pas avec l’application de lois. Au cours d’un Briefing de presse animé avec son collègue de la communication Patrick Muyaya, il a fait savoir qu’il compte également élargir l’exécution de la peine de mort aux détourneurs de deniers publics autrement dits “kuluna en veste”.
L’objectif est d’assoir l’autorité de l’État. Afin de renforcer la traque de ces détourneurs, le ministre a soutenu que suivant les recommandations des états généraux de la justice, un parquet financier sera bientôt mis sur pied pour sévir toutes les personnes qui pillent les caisses de l’État.
Constant Mutamba a affirmé que grâce aux opérations Ndobo et zéro Kuluna qu’il mène concomitamment avec le ministère de l’intérieur, le banditisme urbain a baissé dans la ville pilote de Kinshasa.
Quant à la peine de mort, le ministre de la justice que la procédure judiciaire sera suivie à la lettre laissant notamment à tous les kuluna condamnés le temps pour interjeter appel.
Démenti
Alors que le ministre a été accusé d’avoir procédé à l’exécution de 120 kuluna et dont il s’apprêtait à faire appliquer la peine de mort, Constant Mutamba a soutenu que cette nouvelle rependu par un média étranger était fausse. Il a plutôt rassuré que le transfèrement de condamnés dans des prisons hautement sécurité, loin de leur milieu naturel, vise à les éloigner de mauvaises pratiques tant décriées au sein de l’appareil judiciaire dont les libérations clandestins.
Amélioration de maisons carcérales.
Constant Mutamba a annoncé que d’ici deux semaines, les travaux construction de la grande prison centrale de Kinshasa vont être lancés dans la commune de Maluku. Celle-ci aura une capacité de 20.000 places. D’autres maisons carcérales seront aussi construite dans plusieurs provinces du pays afin d’améliorer les conditions de vie des prisonniers.
Par ailleurs, il a indiqué que grâce à l’opération de désengorgement des maisons carcérales, la prison centrale qui contenait plus de 16.000 pénitenciers compte à ces jours 8.000 détenus. Et aussi, des efforts du gouvernement sont faites pour réhabiliter les pavillons et nourrir les détenus.
Cédric BEYA