Kinshasa, 25 novembre 2021- l’Assemblée provinciale de Kinshasa a adopté mardi 23 novembre, un édit fixant des amendes contre les chauffeurs des taxis motos à travers la Capitale.
Ainsi, cette nouvelle loi prévoit des peines d’emprisonnement de 30 à 50 jours à tout chauffeur de taxi moto qui roule sur la voie publique sans permis de conduire et sans autorisation de transport.
En plus de ce délit, ce conducteur est soumis au paiement d’amende d’une somme allant de 100.000 FC à 200.000 FC.
L’organe délibérant de la ville de Kinshasa a également interdit toute vente de moto sans casque, au risque d’être infligé une peine d’amande fixée entre 500.000 à 1.000.000 de FC.
Cette loi, selon son auteure, la députée provinciale Marie Mutinga Kyet, vise la réglementation de la circulation routière par taxi-moto, qui, dit-elle, bien qu’aidant la population mais renferme plusieurs inciviques mais aussi, reste à la base de plusieurs accidents dans la ville.
Raison pour laquelle, elle a indiqué qu’avec les amendements ajoutés par ses collègues, une série de droits et obligations des conducteurs des taxis-motos a été renforcée sans oublier, le recyclage, le mode de délivrance de l’autorisation de transport.
Cédric BEYA