Mardi 13 août dernier, j’ai eu l’honneur d’échanger avec 40 mamans de Bokungu, des femmes courageuses et déterminées, qui, malgré des moyens limités, contribuent de manière significative à l’économie de notre région. Ces rencontres m’ont profondément inspiré, et je veux partager avec vous notre engagement commun pour soutenir l’entrepreneuriat féminin dans notre province.
L’Importance de l’entrepreneuriat féminin en RDC
Les femmes congolaises jouent un rôle essentiel dans l’économie informelle. Elles sont vendeuses de produits agricoles, commerçantes au marché, couturières ou encore restauratrices. Ces activités, bien que souvent modestes, sont vitales pour leurs familles et leurs communautés. Elles représentent non seulement une source de revenus, mais aussi un espace où ces femmes peuvent exprimer leur créativité, leur résilience et leur esprit entrepreneurial.
Cependant, l’accès limité aux ressources financières et aux infrastructures reste un obstacle majeur. Avec peu ou pas de capital de départ, ces femmes sont souvent obligées de travailler dans des conditions précaires, avec des marges de profit faibles, et sans accès aux réseaux ou aux formations qui pourraient les aider à développer leurs activités.
Des défis à relever, mais surtout des opportunités à saisir
Lors de notre rencontre, j’ai pu constater que, malgré les défis, ces mamans de Bokungu ne manquent ni de motivation ni d’idées. Ce qui leur manque, c’est le soutien nécessaire pour transformer ces idées en projets viables. C’est pourquoi nous avons pris un engagement clair : les accompagner dans leur parcours entrepreneurial, du démarrage de leur activité jusqu’à leur épanouissement économique.
Comment soutenir l’entrepreneuriat féminin avec un faible budget
1. Microcrédit et Coopératives : En collaborant avec des organisations locales tel que la Fondation Widal et des banques de microfinance, nous pouvons faciliter l’accès au crédit pour ces femmes. Un prêt de quelques centaines de dollars peut être le coup de pouce dont elles ont besoin pour lancer ou développer leur activité.
2. Formation et Partage de Compétences : Nous organiserons des ateliers de formation sur la gestion financière, le marketing de produits locaux, et l’utilisation des nouvelles technologies via ARKA Engineering. Ces formations, adaptées aux réalités locales, permettront à ces femmes d’améliorer leurs compétences et d’accroître la rentabilité de leurs petites entreprises.
3. Accès aux Marchés : Nous travaillerons à ouvrir de nouveaux débouchés pour les produits de ces femmes, en facilitant leur accès aux marchés régionaux et, pourquoi pas, en les aidant à explorer des possibilités d’exportation. L’union fait la force, et en organisant des coopératives, elles pourront négocier de meilleures conditions de vente.
Un geste de cœur, un engagement durable
Lors de cette rencontre, j’ai pu offrir un soutien symbolique à ces mamans, un petit geste qui, je l’espère, marquera le début d’une longue collaboration. Ce geste de cœur n’est que le début d’un engagement durable à leurs côtés. Nous mettrons tout en œuvre pour leur fournir les outils et les ressources nécessaires pour qu’elles puissent s’épanouir dans leurs activités.
Nous savons tous que lorsque les femmes réussissent, toute la communauté en bénéficie. Leur succès se traduit par une meilleure éducation pour les enfants, une amélioration de la santé familiale, et une communauté plus prospère. C’est pourquoi, en tant que votre député, je me tiens résolument aux côtés de ces grandes dames de Bokungu, et de toutes les femmes de la Tshuapa, pour qu’ensemble, nous puissions construire un avenir meilleur.
L’Entrepreneuriat Féminin : Un Petit Pas Vers un Grand Changement
Ensemble, faisons de ce petit pas un grand bond vers l’émancipation économique de nos mamans et vers la prospérité de notre région. Continuons à croire en leur potentiel et à les soutenir à chaque étape de leur parcours entrepreneurial.
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Jacques-Colin Efoya Bokeko
Député national, circonscription de Bokungu.
Parti Agissons pour la République
