Kinshasa, 11 septembre 2024- Membre du parti de l’opposition “Engagement pour la citoyenneté et le développement” (Ecidé), Noël Kambembo invite l’ensemble de la classe politique à embarquer dans la barque du dialogue de la cohésion nationale prônée par son leader Martin Fayulu et son parti afin de sortir le pays du gouffre.
D’après ce chargé de communication de l’Ecidé en Belgique, sa formation politique a opté le choix de la sagesse africaine celle de se mettre autour du table pour palabrer. Ce, tout en précise que la situation actuelle pouvait être évitée si le pouvoir en place avait accepté le plan de sortie de crise proposé en son temps par son parti après les élections de 2018.
Ainsi, il estime qu’avec ce deuxième mandat issu, note-t-il, toujours des élections chaotiques, il est temps de s’arrêter pour tabler sur les questions profondes pour la vitalité de la nation. Dans cette dynamique, il souligne qu’il est inadmissible de rester dans leur posture de résistant face à la misère de la population sans compter la guerre que subie le pays.
“J’espère que nous devons nous arrêter un instant, nous regarder en face parce que la vie de nos concitoyens et celle de notre pays doivent passer avant toutes choses. La RDC n’est pas une propriété privée de Monsieur Tshisekedi. Ce qui se passe en République démocratique du Congo, c’est le problème de tout congolais. C’est pourquoi chaque citoyens et chaque parti politique a un choix à faire. Nous avons fait le choix de la sagesse africaine celle de nous mettre autour d’une table, palabrer et laver nos linges sales, pour enfin prendre une nouvelle direction, qui favorise l’unité nationale. Congo Ekolo Moko”, a déclaré Noël Kambembo.
Dans cette même lancée, il croit que l’Union Sacrée devrait à tout prix saisir la balle au bond car, dit-il, cet appel est salutaire pour toute la nation. L’ensemble de la classe politique est également appelé à un sursaut patriotique pour enfin parler du Congo. En sus, il ne s’agira du partage des postes comme c’est souvent le cas mais bien plus, insiste-t-il, de sauver “notre chère patrie”.
A ceux qui estiment que Martin Fayulu fait un rétropédalage à ses ambitions de ne pas dialoguer avec Félix Tshisekedi sous réserve de légitimer son pouvoir issu du hold-up électoral, Noël Kambembo précise que ce dernier n’a jamais refusé un dialogue entre congolais. Plutôt, il est ouvert à cette pratique autour d’un médiateur neutre pour réfléchir sur les grands défis qui freinent le décollage du pays.
L’ECC et la CENCO se sont également déclarés ouverts à offrir les bons offices à toutes les parties prenantes devant se réunir autour d’une table en vue de la cohésion nationale tant recherché pour le bon avancement du pays.
Cédric BEYA