Kinshasa, 19 octobre 2024- “Ce pays a vraiment de l’avenir mais il y a des ingrédients qui nous manquent. Auparavant, il y avait 3, mais le Chef de l’État s’est battu pour enlever le premier, c’est à dire l’accompagnement de l’Etat dans ce que l’entrepreneur congolais peut faire. Déjà avec toutes les structures que le Chef de l’État a pu créér, il y a un accompagnement qui s’opère. Mais les deux autres choses qui nous manquent, c’est le réseautage et la culture financière”, a déclaré Jean Thierry Monsenepwo.
Il a fait cette analyse au cours d’un panel organisé, samedi 19 octobre, en marge de la clôture de la 2è édition du salon sur l’entrepreneuriat de la structure Rencontre internationale des Décideurs et des opportunités (REDOPP), tenu à la maison de l’entrepreneuriat à Kinshasa.
Fort de son expérience et surtout des réalités comparés avec les autres communautés qui s’enrichissent grâce à l’argent de congolais, Thierry Monsenepwo a annoncé que sa micro-finance la Colombe va accompagner 10 entrepreneurs dans ce sens.
“Je suis prêt à accompagner 10 projets. Cela va se faire non seulement dans l’accompagnement de la culture financière et entrepreneurial mais aussi dans le financement et l’accompagnement des projets. La coopérative la colombe va non seulement financer mais aussi accompagner”, a-t-il rassuré.
D’après lui, la démographie de la ville de Kinshasa est en soi une force qui nécessite d’étendre le réseau afin faire profit.
“Nous sommes aujourd’hui 12 certains parlent de 20 millions d’habitants à Kinshasa. C’est une manne énorme”.
Par ailleurs, cet acteur politique majeur de la politique congolaise soutient également que si le réseautage et la culture financière manquent aux congolais qu’il qualifie d’un peuple courage, c’est justement, dit-il, : “tous ce qui nous manquent, c’est l’amour, le sérieux, et plus surtout l’amour entre nous”.
T. Monsenepwo plébiscité meilleur PCA de la République
Cerise sur le gâteau, REDDOP a remis à Jean Thierry Monsenepwo le trophée de meilleur Président du conseil d’administration de la République. Loin de prendre ce trophée comme un plébiscité, ce haut mandataire de la société pétrolière d’Etat “Cobil” a indiqué que c’est plutôt une responsabilité qui lui impose de redoubler plus d’efforts.
“C’est d’abord un trophée que je dédie au Chef de l’État qui a placé la confiance en nous pour le travail que nous faisons mais également je prends ce trophée non pas comme un mérite mais comme un devoir. Un devoir de travailler plus pour notre nation. Mais aussi, je dédie cela à nos travailleurs de Cobil. À la direction générale, aux administrateurs et agents qui sont en réalité la cheville ouvrière de ce qui est fait chaque jour au sein de cette entreprise. Moi même je ne suis qu’un porte-voix, un visage qu’on ne peut pas apercevoir”, a-t-il déclaré.
Cédric BEYA