Beni, 26 décembre 2024- Les affrontements entre des militaires des forces armées congolaises (FARDC) et des combattants M23 soutenus par le Rwanda se poursuivent encore au territoire de Lubero, au Nord-Kivu. mercredi 25 décembre, des unités d’élite des FARDC ont abattu six ( 6 ) drônes Kamikazes de la Force spéciale de l’armée rwandaise au-dessus de la localité de Mamabasa, en territoire de Lubero, apprend-t-on des sources militaires dans la zone.
Des éléments M23 se taillent des boucliers humains à Lubero
A en croire le Lieutenant Colonel Mak Hazukay M., chargé de la Communication et Sensibilisation du Secteur Operationnel Sokola I Grand-Nord, qui livre l’information dans un bref message dont une copie est parvenue à dépêche.cd, les éléments M23 utiliseraient des jeunes congolais et des habitants des villages sous leur contrôle. Pour ce faire, l’officier militaire appelle ces jeunes congolais utilisés comme bouclier humain, à se rendre aux forces armées congolaises.
“Les FARDC demandent aux civils placés devant les terroristes comme Boucliers Humains de se rendre avec leurs armes pour les recrues et aux habitants des agglomérations envahies de s’éloigner de leurs positions cibles de l’aviation et de l’artillerie des FARDC”, a déclaré le lieutenant colonel Mak Hazukay.
Le M23 viol le droit international humanitaire
D’après des informations des forces armées congolaises, dans les agglomérations sous occupation de M23, soutenu par l’armée Rwandaise, les terroristes se sont cachés avec leur armement dans les églises, les écoles et les hôpitaux. Cela, en violation grave du Droit International Humanitaire (DIH). Cette version est confirmée par les sources militaires dans la zone.
Pour le moment, les affrontements se poursuivent encore entre les deux parties dans la zone de Mambasa, près de Kitsombiro, à plusieurs kilomètres de Lubero -centre. Ces affrontements créent des déplacements massifs des habitants qui craignent pour leur sécurité. Nombreux vivent dans des familles d’accueil et des églises dans les agglomérations supposées sécurisées près de la zone de combat.
Roger KAKULIRAHI