Kinshasa, le 11 septembre 2024- “Pas de travail si les conditions de travail ne sont pas améliorées”. C’est sur ces mots que se sont exprimés des vendeurs des magasins indos-pakistanais mardi dernier.
L’on a appris qu’une délégation du gouvernement provincial de Kinshasa est attendue ce mercredi 11 septembre pour se faire une idée claire de cette situation.
Ces vendeurs qui ont fait l’arrêt de travail réclament aussi le paiement des arriérés de salaire pour d’autres.
“Les vendeurs des magasins indos-pakistanais ont fait un arrêt de travail . leurs revendications avaient commencé hier cela consiste à l’amélioration des conditions de travail pour certains et le paiement des arrières pour d’autres. La plupart de propriétaires de ces magasins ont voulu s’entêter mais malheureusement ils n’ont pas pû vendre car les magasins sont restés fermer aujourd’hui”, a fait savoir l’administrateur du marché Zando.
Et d’ajouter, “Nous voulons que les autorités de la ville se penchent sur cette situation pour y remédier car ces revendications sont fondées. Il convient de mettre sur une même table les 2 parties pour en parler en vue de dégager une feuille de route qui sera respectée par les 2 parties pour qu’un bon climat puisse régner”.
Sur place, un vendeur dans l’un de ces magasins a suggéré que les autorités mènent des enquêtes qui démontreront que leurs conditions de travail ne sont pas bonnes et que les propriétaires de ces magasins soient sévèrement punis.
“Les heures du début et de la fin du travail ne sont pas connues vu qu’elles ne sont pas respectées. Les conditions dans lesquelles nous travaillons ne sont pas bonnes, nous essayons de tenir le coup mais là nous ne voulons plus de cette souffrance”, a expliqué Jacques Kalala, un vendeur sur l’avenue Lowa.
Selon Cédric Malou, un autre vendeur trouvé sur place, une commission sera mise en place pour rencontrer le numéro 1 de la ville, espérant avoir une suite favorable. Au cas contraire, a-t-il ajouté, le ministre national du travail et prévoyance sociale sera saisi pour trouver gain de cause.
Mimie MATUMONA