Kinshasa, 3 janvier 2020- Faisant suite aux attaques meurtrières perpétrées par les groupes armés, le 31 décembre, dans le territoire de Beni, en province du Nord-Kivu, le président national d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi se dit consterné par la triste fin de l’année 2020 qui s’est terminée par un bain de sang le 31 décembre dans le territoite de Beni, en province du Nord-Kivu, avec un bilan d’au moins 22 morts civils.
Moïse Katumbi rappelle à l’autorité publique sa responsabilité de garantir le droit à la vie à chaque Congolais, d’assurer la sécurité des populations sur toute l’étendue de la République et d’accorder à la question des tueries récurrentes de la région de Beni le caractère prioritaire et une urgence nationale de premier ordre..
« Une solution définitive doit être trouvée à cette tragédie. Il y va de la crédibilité des institutions et de la dignité de notre peuple pour lesquelles il est fondé de consentir le plus grand sacrifice», a fait savoir Moïse Katumbi.
Aussi Moïse Katumbi déplore-t-il l’incapacité collective avérée à défendre et à protéger la vie et ce, malgré l’appui de la communauté internationale.
« En depit de l’appui de la communauté internationale, notre incapacité collective à nous défendre et à protéger la vie dans notre propre pays est avérée. Cet état de faits soulève l’indignation et la colère de la Nation toute entière», a-t-il martelé.
Pour le président d’Ensemble pour la République, aucune motivation politique, aucun intérêt économique ne peut expliquer une telle barbarie.
« C’en est trop. Aucune motivation politique, aucun intérêt économique, rien ne peut expliquer une telle barbarie. Une fois de plus, une fois de trop, notre pays est humilié, nos institutions discréditées, notre armée défiée et nos élites déshonorées», a écrit le président d’Ensemble pour la République.
KETATE NDEO