Kinshasa, 20 mai 2021- Le Réseau des Défenseurs de Droits Culturels (REDEC), une branche de la plateforme Société Civile Nationaliste du Congo (SCNC) fondée par le jeune inventeur congolais, David Mboko Mavinga, plaide pour l’insertion de l’écriture Afrika comme patrimoine culturel mondial de l’UNESCO.
Selon Redec, cette écriture se veut un symbole de l’unité culturelle d’Afrique subsaharienne en général, et l’écriture nationale en particulier, au côté de quatre langues nationales congolaises, à savoir Kikongo, Lingala, Tshiluba et Kiswahili.
Il soutient que grâce à son caractère alphabétique simple et rapide, l’écriture Afrika peut transcrire plusieurs langues africaines et du monde entier. Elle compte 25 lettres dont 20 consonnes et 5 voyelles.
Pour la petite histoire, en 2010, année du cinquantenaire de l’indépendance de la RD Congo ainsi que de plusieurs autres pays africains, David Mboko Mavinga inventait alors l’écriture Afrika à l’âge de 21 ans.
David Mboko est aussi auteur d’un livre portant le nom de l’écriture et publié en 2011 en France aux Éditions Edilivre-Aaparis et référencé auprès de plus de 3 000 librairies en ligne dont Amazon.
Il compte à son actif, une vingtaine de conférences déjà animées dont la première organisée à l’Université de Kinshasa en 2012 par le professeur Celestin Musao Kalombo, Chef de Département des Sciences Politiques et Administratives.
La même année, l’ouvrage était exposé au 14ème Sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), sur le Stand des Éditions Médias Paul, à Kinshasa.
Pour le réseau des défenseurs de droits culturels, la richesse scientifico-culturelle minoritaire connaît un risque de disparition. Son insertion comme patrimoine culturel de l’UNESCO est une nécessité pour sa meilleure sauvegarde et sa promotion afin de la faire profiter aux générations futures.
Cédric BEYA