Kinshasa, 28 juin 2021- Préoccupé par les problèmes de la desserte en eau et électricité, le premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a entendu, ce lundi 28 juin dans son cabinet de travail, Jean-Bosco Kayombo et Clément Mubiayi respectivement Directeurs Généraux de la SNEL et de la REGDESO.
Le chef du gouvernement et ses hôtes assistés par le Ministre des Ressources Hydrauliques et de l’électricité, Mwenze Mukalenge Olivier ont passé en revue la situation de la desserte en eau potable et électricité.
Au sortir de cette audience, le Ministre des Ressources Hydrauliques a rassuré de la volonté du Gouvernement de voir ces deux sociétés du portefeuille de l’Etat améliorer la qualité de services rendus aux populations.
“C’était essentiellement une séance de travail pour essayer de déterminer les problèmes, les challenges qu’ont les deux compagnies qui sont sous ma tutelle, notamment la SNEL et la REGIDESO, de façon à ce que le Gouvernement central puisse les accompagner pour résoudre les problèmes de la desserte en électricité et en eau dans la ville de Kinshasa, mais aussi dans les différentes provinces”, a expliqué le ministre.
Il a reconnu que le droit d’avoir de l’eau potable et de l’électricité est constitutionnel pour chacun des Congolais. Ce, avant d’indiquer que des travaux sont en cours d’études pour améliorer les conditions actuelles.
“Pour l’instant, on voit, par exemple, juste pour la ville de Kinshasa qui connait vraiment un déficit. Il était question d’abord, d’établir juste où se trouve le problème. En ce moment, on le sait tous, la démographie est le problème. Donc, il faut renforcer les capacités. Le second problème, c’est essentiellement celui de la vétusté du système des installations qui sont en place. Elles sont vieilles. Il y en a qui sont installées depuis l’époque coloniale et qui n’ont pas été revues. Ensuite, il y a le modernisme. On parle d’apporter de nouvelles méthodes et une nouvelle technologie”, a déclaré en substance le ministre des Ressources Hydrauliques.
En ce qui concerne la problématique de la tarification, le patron des Ressources Hydrauliques a indiqué que c’est un autre gros travail de fond qui doit être fait par l’Autorité de régulation du secteur.
Lionel KIONI