Kinshasa, 23 octobre 2021- Dans le cadre de l’exécution du projet Kibali minier, le gouvernement de la province du Haut – Uélé a commencé à démolir les maisons se trouvant dans le périmètre de la société minière Kibali Goldmines, précisément dans les villages de Banday et Mege, sans suivre la procédure édictée par le règlement minier.
La campagne Congo n’est pas à vendre qui alerte sur cette situation, condamne ces pratiques inhumaines et demande au premier ministre d’instruire au ministre des mines d’instituer urgemment une commission multipartite indépendante d’enquête, incluant la société civile afin d’évaluer la légalité des opérations des délocalisations effectuées dans les villages de Banday et Mege .
La CNPAV rappelle également que , selon les standards internationaux en matière d’entreprise et des droits humains, les entreprises doivent s’abstenir de violer les droits humains, de s’en rendre complices, moins encore d’en tirer bénéfice.
Dans le cas d’espèce, Kibali Goldmines engage ses responsabilités dans ces violations des droits humains, en ce qu’elle tire profit des violations commises par le gouvernement provincial du Haut-Uélé.
Moïse ESAPA