Kinshasa, 1er novembre 2021- Annoncées avec pompe, les consultations de Moïse Katumbi, leader d’Ensemble pour la République à Kinshasa, n’ont eu que quelques heures.
Arrivé dans la Capitale samedi 30 octobre, le chairman a repris son jet privé dimanche dans la soirée pour Lubumbashi.
D’après notre source, l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga s’est limité à échanger avec l’ambassadeur américain Hammer, son allié Franck Diongo, le ministre Chérubin Okende et un petit groupe de députés AMK-Alliés, plusieurs ayant boudé ces assises.
Plusieurs ministres, dont Christophe Lutundula, Muhindo Nzangi, Christian Moando étant en mission à l’extérieur comme à l’intérieur du pays, Katumbi n’a pas pu les rencontrer.
Aucune autre force sociale de renom n’a répondu présent à l’appel de cet allié douteux de Félix Tshisekedi, dont un pied est dehors au bloc patriotique.
Katumbi regagne Lubumbashi avec un sentiment d’une mission pas totalement accomplie. Selon un communiqué de presse signé par son directeur de cabinet Kamitatu, il va poursuivre les contacts au Haut-Katanga, et au finish, il donnera le point de vue de sa famille politique pour ce qui est de l’avenir d’Ensemble pour la République.
Quitter l’Union sacrée, ou y rester ; c’est peut-être la grande annonce dont tout le monde attend de lui.
A en croire certains observateurs, Katumbi est fragilisé, puisqu’ ayant déjà exposé son parti, où l’on apprend des frustrations après la surprise de Paul Muhindo actuellement rapporteur adjoint de la CENI.
D’autres confrères pensent même qu’il fera comme Jean-Pierre Bemba, avec un discours modéré, acceptant Denis Kadima comme patron de la Centrale électorale, mais avec des recommandations pour la loi électorale dont les réformes s’annoncent à l’Assemblée nationale.
Pour l’Union sacrée, des analystes politiques conseillent à Katumbi de ne pas quitter Tshisekedi si tôt, car la survie de son parti en dépend.
Makambo B.