Kinshasa, 17 novembre 2021- L’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Traite des Personnes a condamné avec la dernière énergie l’acte posé sur le sol congolais par les sujets étrangers d’origine chinoise tendant à l’exploitation sexuelle d’autrui.
C’est au cours d’une conférence de presse tenue ce mercredi au siège de cette structure de lutte contre la traite des personnes que sa coordonnatrice Cécile Meta l’a déploré.
Elle a ainsi exprime en même temps le sentiment réjouissance dû au travail réalisé par le procureur en charge du dossier.
“L’APLTP qui a formé certain magistrats sur la traite des personnes se réjouit du fait que le Procureur en charge de ce dossier a démontré que les faits commis par les trafiquants constituent non seulement le trafic illicite des êtres humains, mais aussi et surtout l’exploitation de la prostitution d’autrui”, a-t-elle déclaré.
Faisant d’une pierre deux coups, la coordonnatrice de l’APLTP a lancé un appel pressant au Gouvernement à travers le Premier Ministre afin de transmettre au parlement le projet de loi contre la traite des personnes pour examen.
Et ce, en mode d’urgence de manière à permettre sa promulgation, d’ici au 31 décembre, par le Chef de l’Etat.
Ceci, a-t-elle ajouté, permettrait de mieux travailler avec la justice et les autres services techniques pour démanteler les réseaux criminels et protéger les victimes et les témoins.
Cécile Meta a, en outre, rassuré la disponibilité de l’APLTP pour l’accompagnement des victimes allant de leur rapatriement dans leur pays d’origine jusqu’en appel, si nécessaire, afin qu’elles soient dédommagées à la proportion des peines subis.
Pour rappel, c’est ce mercredi que le tribunal de grande instance de la Gombe va se prononcer en procédure de flagrance dans cette affaire de proxénète impliquant les jeunes filles chinoises et leurs présumés bourreaux de la même nationalité ainsi que leurs clients.
Manassé DIBWA