Kinshasa, 07 janvier 2023- L’année 2022 est celle dont les catastrophes naturelles ont secoué plusieurs familles aussi bien à Kinshasa qu’à travers le territoire national.
A Kinshasa, si pour certains, cette année est laissée derrière ainsi que toutes ses nouvelles, pour d’autres, l’an 2022 est loin d’être oublié. Surtout les séquelles des dates du 02 février et 13 décembre.
Ces deux dates marquent les esprits à cause des dégâts aussi bien matériels que humains causés par les catastrophes survenues ces jours-là.
Souvenons-nous du 02 février 2022. Cette date restera à jamais gravée dans la mémoire des proches de 25 personnes décédées par électrocution vers le marché Matadi Kibala.
Pour une petite histoire, un certain mardi 02 février 2022, la ville de Kinshasa a commencé la journée par une nouvelle très choquante. Celle des décès d’une vingtaine de personnes à Matadi Kibala. Décès survenus de suite d’une coupure du câble électrique haute tension ayant fini sa course sur une flaque d’eau où se trouvaient les regrettés vendeurs et acheteurs.
En dehors du 02 février, la date aussi marquante de 2022 est celle du 13 décembre où la capitale congolaise s’est réveillée avec une centaine de morts causées par la pluie torrentielle.
Voilà autant de cas, sans compter les massacres presque réguliers à l’Est de la République, orchestrés par les groupes terroristes, dont le M23 sous la bénédiction du Rwanda.
Aucune sanction n’a été suivie, telle qu’annoncée par la présidence de la RDC, pour ce qui est du drame causé par la coupure du câble haute tension de la SNEL. Aucune suite donnée à la démarche tendant à répertorier les maisons en dessous des câbles électriques haute tension. Bref, aucune promesse devant éviter des dégâts à venir, ni sanction contre celui-ci n’a abouti. Seul acte posé et réussi, c’est l’enterrement des victimes, et à ce jour, personne ne sait si les familles de celles-ci sont dédommagées.
Manassé DIBWA
