Kinshasa, 08 juin 2023 : L’Association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ) qualifie d’irrégulières, les perquisitions des résidences de Moïse Katumbi à Kinshasa et de son conseiller Salomon Idi Kalonda à Lubumbashi, en absence de ces derniers et leurs mandataires.
Cette structure dirigée par Georges Kapiamba a relevé que, la police et le Parquet ont le droit de le faire contre toute personne, sans tenir compte de sa position, mais dans le strict respect des articles 17 de la Constitution et l’article 22 du code de procédure pénale.
“Même lorsqu’il y a autorisation, les Officiers de police judiciaire ou les magistrats devront s’assurer que les propriétaires ou leurs mandataires spéciaux sont présents pour observer le déroulement de la perquisition, de tout ce qui est saisi, et signer le procès-verbal à la fin”, a écrit ACAJ.
Et de renchérir , “Notre position est fondée exclusivement sur l’article 17 de la Constitution et l’article 22 du code de procédure pénale. Les OPJ et Officiers du Ministère public doivent respecter tous les droits garantis aux citoyen par ces dispositions légales, et ce au nom de l’Etat de droit”.
L’on a appris qu’à Kinshasa, la résidence de l’opposant Moïse Katumbi située au quartier GB dans la commune de Ngaliema a été fouillée ce jeudi par les agents des services de renseignements.
A Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, il y a eu également perquisition de la résidence de Salomon Kalonda située au croisement Mbero-Adoula.
Ces faits interviennent quelques jours seulement après l’interpellation à l’aéroport international de Ndjili, de Salomon Kalonda à la Demiap. Celui-ci aurait été arrêté avec une arme à feu.
Riel LUKOMBO