(Kinshasa, le 21 novembre 2018)-En dépit de la reprise des cours dans la ville de Butembo le lundi dernier à l’appel du Syndicat des Enseignants du Congo ; les réactions des élèves et certains chefs d’établissements privés ne cessent de surgir.
La survie des enseignants a été touchée par les trois semaines sans cours, estiment plus d’un préfet des écoles privées en place.
Les enseignants dispensent les cours et les élèves envahissent leurs salles de classes respectives depuis le lundi dernier; une image quasiment identique dans presque toutes les écoles tant primaires que secondaires de Butembo ce mercredi.
Kasereka Kasika Philémon est préfet des études dans une école privée dans la partie orientale de la ville ; il précise que les trois semaines sans cours sur appel du SYECO ont mal tournée sur la survie des enseignants.
« En tant que professionnel de la craie, nous nous sommes retrouvés mal à aise parce que durant trois semaines nous étions à la maison sans pour autant vaquer à nos occupations », a-t-il laissé entendre.
Pour les élèves, ce mouvement de grève est un « manque à gagner ».
« Lorsque nous étions tous à la maison, nous ne nous sentions pas bien. Cette grève nous gênait. Depuis lundi, nous poursuivons les cours normalement et nous pensons que cela ne va plus se répéter. Que ceux qui écument Beni nous laissent tranquille. Franchement ce mouvement de grève ne nous a rien apporter car sommes plutôt pénaliser ».
Rappelons que lors de la levée du mouvement de grève à Butembo ; le syndicat des enseignants du Congo avait prévenu que si l’autorité de l’ETAT ne pas restaurer en ville et territoire de BENI ; il envisagera « autres » actions des grandes envergures.
DEPECHE.CD