Lubumbashi, 06 mai 2021- Face à la presse ce jeudi, Lydiane Nabami présidente de la Coopérative d’agriculture et élevage ( COPAGEL) incrimine les responsables des services étatiques commis à la frontière de Kasumbalesa dans le dossier d’arrestation de 4 jeunes vendeurs de la farine de maïs avariée en provenance de l’Afrique du Sud.
Par conséquent, elle plaide pour l’ouverture d’une enquête pour établir les responsabilités.
“Je demande l’implication du Président de l’Assemblée provinciale, Baba et du gouverneur d’ouverture une enquête. Que cette enquête ne soit pas étouffée car, nous voulons une enquête claire qui va nous démontrer le chemin par le quel la farine est arrivée à Lubumbashi en provenance de l’Afrique du Sud”, a-t-elle dit.
Ces jeunes ainsi que leurs marchandises estimées à près de 500 sacs de farine de maïs avariées ont été arrêtés au quartier industriel, à Lubumbashi par les agents des Services de sécurité.
La responsable de la marque “Bunga Safi” exige pour ce faire, l’interpellation et un procès public de ces responsables des services étatiques de la frontière.
“Nous voulons qu’on organise un procès public dans lequel on va interpeller tous les services qui sont à la frontière et les responsables de la marchandise”, a-t-elle insisté.
Lydiane Nabami a par ailleurs, invité les autorités politico-administratives à promouvoir l’agriculture pour une autosuffisance alimentaire.
Environ 80 % de produits de première nécessité consommés à Lubumbashi et ses environs, sont importés des pays voisins notamment la Zambie et la République sud africaine.
Junior KANYIKI