Mbandaka, 02 juillet 2021- Fabien Mungunza et Barnabé Bongambo, respectivement président et 1ér vice-président du Cadre de concertation provincial de la société civile de l’Equateur accusent le Gouverneur de l’Equateur d’être à la base d’un climat d’insécurité.
Dans une déclaration faite le 02 juillet devant la presse à leur siège à Mbandaka, ils accusent le gouverneur de province Dieudonné Boloko Bolumbu de vouloir à tout prix leurs têtes.
D’après eux, Dieudonné Boloko cherche à les affaiblir dans le contrôle citoyen des actions publiques amorcé souvent par cette structure. Ce qui l’a poussé à développer, expliquent-ils, une haine un peu plus viscérale et une attitude nocive à leur endroit.
“Ayant cherché à nous instrumentaliser pour légitimer son type de gouvernance mais en vain, il a opté la voie de contraintes en nous empêchant de participer aux ateliers de la société civile. Tel est le cas, aujourd’hui, au centre de formation des cadres de l’EPST où nous avons été régulièrement invités par l’ONG GASHE dans le cadre du projet “Forêt d’avenir” et il n’est pas à son premier forfait. Et partout où nous circulons nous sommes alertés de ses menaces”, ont-ils fait savoir.
Et d’alerter toutes les organisations de la société civile nationale et internationale ainsi que le Président de la République sur la situation qu’ils dénoncent, ajoutant que si il leur arrivait malheur ou à leur entourage, ceci doit être à charge du gouverneur Dieudonné Boloko.
En réaction, l’attaché de presse du gouverneur de l’Equateur, Trésor Nsabeinga a qualifié ces propos d’agitation de 2 individus qui n’ont rien avoir avec le cadre de concertation provincial de la société civile qui, d’ailleurs, dit-il, n’existe pas à l’Equateur.
En ce qui concerne l’interdiction d’accès et de participation à l’atelier, l’attaché de presse du Gouverneur a souligné que l’exécutif provincial n’est ni de près ni de loin dans le choix des invités.
Fabrice NKANGA