Kinshasa, 25 septembre 2021- Voulant respecter le principe de la majorité, le Président de la République, Félix Tshisekedi a affirmé avoir refusé de recevoir les leaders religieux des églises catholiques et protestantes, en vue de discuter sur la désignation des animateurs de la Centrale électorale.
Pour la CENCO et l’ECC, seul le Chef de l’Etat pouvait résoudre la crise qui s’observe entre les confessions religieuses pour trouver le successeur de Corneille Nangaa ; se servant de la jurisprudence Ronsard Malonda.
Au micro de la Voix de l’Amérique, Fatshi déclare qu’il ne veut pas s’ingérer dans ce processus, de peur qu’il soit qualifié de partisan.
“J’ai refusé leur invitation, vous imaginez il y a six contre deux, quelle position puis-je prendre là dedans ? Si je dis Ok, on retire comme disent les deux confessions religieuses qui sont minoritaires, les six autres confessions religieuses le prendraient très mal, si on impose parce qu’il y a six contre deux, les deux autres le prendront mal, ce n’est pas une affaire des politiques, c’est une affaire, je l’ai redit encore, des confessions religieuses. Donc ce n’est pas mon affaire”, a-t-il dit.
Par ailleurs, Félix Tshisekedi s’est dit indigné des accusations portées sur certains de ses conseillers, de faire pression aux leaders religieux pour désigner un quelconque candidat.
“Rien n’a été constaté de tel. On citait à tort des conseillers autour de moi qui auraient influencé, menacé celui-là, je checkais autour de moi, je n’ai rien vu de tel. J’ai demandé des preuves, des noms, je n’ai rien entendu, donc je préfère ne pas me mouiller dans ces affaires là, c’est très dangereux, c’est très délicat, nous avons à faire à des hommes sérieux, d’expériences qui, je suppose qu’ils aiment leur pays comme moi je l’aime, j’espère qu’ils trouveront la solution”, a poursuivi le Chef de l’Etat devant le journaliste Marius Muhunga.
Makambo B.