Kinshasa, 09 octobre 2021- Représentées par leurs secrétaires généraux, les six confessions religieuses étaient face à la presse ce samedi au siège de la Commission d’intégrité et Médiation Électorale (CIME). Une mise au point organisée après la sortie médiatique de deux autres secrétaires généraux de la CENCO et l’ECC sur le processus de désignation des délégués des confessions religieuses à la CENI.
Si Donation Nshole trouve normale, le fait d’enregistrer les six leaders religieux lors d’une des précédentes réunions tenues au Centre Interdiocesain, le groupe de six déplore par contre cet acte qu’il qualifie d’illégal. Aussi, un acte qui ne reflète pas l’éthique tant vantée par la CENCO et l’ECC.
“L’enregistrement des individus à leur insu constitue un délit. Personne ne peut se prévaloir d’avoir enregistré les gens. Malheureusement, ce sont les chefs des confessions du pays et pour atténuer ils disent qu’ils sont même prêts à aller en prison. Moi je vous dis, aller en prison dans ce cas-là n’est pas un choix héroïque, aller en prison est mérité parce que l’enregistrement est illégal et est passible de la peine, y compris celle d’emprisonnement. La question est de savoir quelle leçon de morale de telles personnes peuvent donner aux autres quand on viole délibérément la loi, quand on se livre à des pratiques illicites ? Mais ils sont les premiers à condamner les autres” a signifié , Idriss Katenga, secrétaire général de la COMICO.
Par ailleurs, le groupe de six réitère son choix porté sur Déni Kadima, et affirme qu’il ne cédera pas aux caprices des catholiques et des protestants.
“Nous avons désigné six confessions contre deux, ces dernières ont rejeté un principe élémentaire de la démocratie, c’est cela aussi, savoir s’incliner quand on a perdu”, a ajouté le SG de la COMICO.
Makambo B.