Kinshasa, 09 novembre 2021- De passage à France 24, après avoir pris part à Glasgow en Ecosse, aux travaux de la COP 26, le porte-parole Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias s’est inscrit en faux contre une certaine opposition qui pense qu’il y aurait dérive dictatoriale en République Démocratique du Congo.
Pour le ministre de la communication et des médias, il faudra éviter que les calculs politiques ou politiciens ne viennent plomber l’élan qu’il y a par rapport au travail qui est en cours.
Par ailleurs, en ce qui concerne la santé de l’Union sacrée de la nation, l’homme du « changement de narratif » est revenu sur le dossier Ensemble pour la République, parti cher à Moïse Katumbi.
“Ensemble fait partie du Gouvernement et de la majorité parlementaire. Je n’ai jamais entendu un seul jour le président Katumbi se plaindre de l’action du Gouvernement”, observe-t-il.
A l’en croire, s’il y a eu une divergence en interne au sujet du positionnement des uns et des autres au bureau de la CENI, ce n’est pas une occasion pour dire que tout doit être cassé.
Encore que l’union sacrée qui a été créé, poursuit le ministre, pour mettre un terme à la situation de confusion qu’il y avait au moment du FCC-CACH, et qui n’a pas été créée sous une quelconque forme de positionnement.
“Ni le président Katumbi, ni le président Bemba, ni nous tous qui sommes venus dans l’union sacrée, n’avaient un calcul quelconque en termes de positionnement”, a dit le porte-parole du gouvernement.
Peut-être qu’il y en a maintenant ! Et Muyaya de rétorquer que “c’est tout à fait normal, les gens peuvent avoir des ambitions”.
“Mais nous faisons d’abord le travail du peuple pour lequel nous avons créé l’union sacrée. Vous connaissez la politique congolaise, vous savez que c’était difficile pour créer l’union sacrée de la nation, c’est difficile à manager et c’est normal qu’il y ait des frustrations, des difficultés et de colère. Ici, l’union a été créée sur base de la transcendance, pour que l’on fasse l’essentiel. Le moment des élections viendra, pour l’instant, focalisons nous sur l’état de siège, on améliore la gestion économique du pays, on améliore le social de la population, le temps de la campagne viendra”, précise-t-il.
Makambo B.