Kinshasa, 24 novembre 2021- Il est parmi les précurseurs de la réduction du train de vie des institutions de l’État, en vue de renforcer la santé financière du trésor public. Le député national et président du parti Envol Delly Sessanga a réitéré son engagement dans une une tribune intitulée : “ma vision de la réduction du train de vie de l’État”.
Dans cette tribune, l’élu de Luiza a une nouvelle fois, rappelé la nécessité de rationaliser le statut des membres des institutions d’appui à la démocratie, la dissolution du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA) et la suppression de nombreux organismes administratifs rattachés à la présidence de la République.
A l’en croire, cette démarche, si elle est respectée, elle permettra à l’État congolais d’épargner 3 millions USD.
Dans sa réflexion, le député Sessanga qualifie le CNSA et plusieurs structures rattachées à la présidence des niches pour accorder des avantages à ceux qui n’avaient pas l’opportunité de se retrouver au gouvernement.
Il reconnaît que la constitution prévoit trois institutions d’appui à la démocratie dont la CENI, la CNDH et le CSAC. Elle a cependant ouvert la possibilité d’en créer aussi ; c’est notamment le cas du Conseil national de suivi de l’Accord (CNSA).
“Ainsi, les lois qui ont mis en place ces structures ont conféré à leurs membres un statut pris en équivalence avec les fonctions ministérielles. Ces équivalences ouvrent systématiquement à des avantages dus à ce rang. Du point de vue budgétaire, ces structures apparaissent comme des excroissances financières du gouvernement. Dans le cadre de la réduction du train de vie de l’État, il n’est pas inutile de s’interroger sur le fonctionnement de ces structures ainsi que sur la nécessité de dissoudre une structure comme le CNSA. Cet engagement peut amener des économies de l’ordre de 3 millions de USD au plus”, a écrit Delly Sesanga.
Depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir, nombreuses agences ont été créées à la présidence de la République, ayant de fois les mêmes prérogatives avec certains ministères et d’autres services de l’État. une situation dénoncée par plusieurs acteurs politiques congolais.
Pour ce qui est du CNSA, le député national Delly Sesanga avait déjà introduit une proposition de loi portant son abrogation. Elle a été retenue également dans le calendrier de la session parlementaire de septembre.
Lionel KIONI