Kinshasa, 2 décembre 2021- “Je crois qu’il faut donner du crédit là où il est dû, nous faisons notre devoir en toute responsabilité. Nous vous avons dit au 29 novembre ici qu’il n’y avait aucun militaire ougandais sur le sol congolais. Qui peut prouver le contraire ?”, c’est en ces termes que le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a, de nouveau éclairé l’opinion concernant la redondante préoccupation de la présence des troupes ougandaises en RDC.
Dans ses éléments de réponses au cours d’un briefing sur l’état de siège, organisé mercredi 1er décembre, il a également indiqué que la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux allant dans le sens de faire croire l’entrée de ces troupes, avant l’annonce officielle, date du 25 mai 2021, à l’occasion de la visite du commandant du secteur opérationnel du Grand Nord.
Ce faisant, il souligne que dans le cadre de la mutualisation des renseignements, les deux armées avaient déjà des plans opérationnels de frappes dans le cadre des actions ciblées et concertées qui ont effectivement démarré le 30 novembre.
“Si vous avez vu les actions se faire hier, c’est parce que justement, les ennemis avaient appris qu’il y avait des opérations en cours de préparation. Et donc que nous nous ayons dit que le 29, il n’y avait pas de troupes ougandaises en RDC et que le 30, ils soient là et nous l’avons dit nous même, ça veut dire que la situation a évolué”, a-t-il indiqué.
Par rapport à cette présence des troupes ougandaises, le ministre de la communication a rappelé que ce souci a été soulevé parmi les recommandations de l’Assemblée nationale faites au gouvernement à l’issue de son évaluation sur les opérations de l’état de siège.
Quant au bilan des frappes d’artillerie et aériennes, le porte-parole des FARDC, le général Léon Richard Kasongo a fait savoir que les deux armées mènent encore de fouilles au sol et au moment opportun, ils mettront des chiffres concrets à la disposition de la nation dans le cadre de la redevabilité.
Cédric BEYA