Kinshasa, 18 juillet 2022- Jérôme Bonso, coordonnateur d’une organisation de la société civile “d’Agir pour les Elections Transparentes et Apaisées” (AETA) estime que le président de la République en exercice doit tout faire pour qu’il n’ait pas glissement du calendrier électoral.
Pour ce technicien des élections, cette hypothèse sera très mal vue dans l’opinion pour un président déjà au début de son premier mandat.
“Un président, au premier mandat, ne peut pas accepter qu’il puisse avoir un glissement et s’il le fait c’est sera ce qu’on a déjà vécu, on va aller à la table de dialogue et on va poser autant de conditions et problèmes, et on va ouvrir un chapitre pour la transition”, a-t-il déclaré vendredi 15 juillet, au cours d’une matinée scientifique organisé par la faculté de sciences sociales de l’UNIKIN.
Ce faisant, il a indiqué que le Chef de l’Etat devra, avec tout le retard que connaît la CENI avec l’installation de la nouvelle équipe avec 28 mois de retard, mettre en place une solution stratégique.
Il a, ainsi, recommandé qu’il puisse disposer un point focal qui permettra de le tenir informé en temps réel de tous les problèmes qui se poseraient au niveau de la CENI afin d’y pallier avec diligence.
Au finish, Jérôme Bonso a insisté sur le financement des élections qui doit impérativement suivre pour permettre à la CENI de réussir sa mission.
Cédric BEYA