Kinshasa, 11 février 2023- Le Ministre provincial de l’éducation a tenu à fixer l’opinion sur le Fonds Provincial de l’éducation et du développement initié pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans la province du Kasaï-Central.
Marie-Jeanne Tudimuena a soutenu que ces frais qui s’élèvent à 5.000 FC par trimestre, ne sont pas payés au niveau de l’enseignement primaire public étant donné qu’il est concerné par la gratuité de l’enseignement.
Par contre, les classes de maternelle et secondaire au niveau par public et les classes de tous niveaux du privé étant considérées comme des classes payantes sont concernées par ces frais.
Ces frais, rassure-t-elle, ont été fixés au niveau du comité provincial de l’éducation qui est constitué des réseaux (catholique, protestant, islamique, non conventionné, etc), des gestionnaires d’écoles, des syndicats, de la société civile et des représentants de l’Etat pour relever de défis cruciaux de l’éducation au niveau de la province.
“Chaque année scolaire est préparée en amont par rapport aux besoins et défis du moment. Lors de la préparation de l’exercice scolaire en cours, le comité provincial de l’éducation réuni a voulu relever le défi d’une carence criante de bancs pupitres qui est un matériel et outil de formation de grande envergure”, fait savoir la ministre provinciale de l’éducation.
Cependant, précise Marie Jeanne Tudimuena, ces frais sont fixés à travers un arrêté provincial qui a suivi toute la procédure avant sa promulgation, et ce, en vue de propulser la gratuité prônée par le Chef de l’État.
Cet arrêté, ajoute-t-elle, s’insère donc dans le programme quinquennal de la stratégie sectorielle de l’éducation qui se résume en une trilogie considérée comme une boussole et qui se préoccupe d’améliorer la qualité de l’éducation, l’accès de tous les enfants à l’école ainsi que la bonne gouvernance.
A l’heure qu’il est, fait savoir Marie-Jeanne Tudimuena, le gouvernement provincial a déjà commandé 4500 bancs pupitres en raison de 2000 bancs pour la ville de Kananga et ses périphéries, et 500 bancs pour chacun de 5 territoires qui seront distribués d’ici fin février.
“Le développement est multisectoriel et pour nous, le développement c’est équiper les écoles qui n’ont pas de bancs, c’est mettre le tableau là où il n’y en a pas, c’est donner les tôles, secourir les écoles qui tombent dans les ravins et nous y allons progressivement à travers ce Fonds”, à renchéri Marie Jeanne Tudimuena.
David Saveur MIKOBI