Kinshasa, le 25 Décembre 2021- L’organisation non gouvernementale Dynamique des femmes et amis de Félix Tshisekedi tire la sonnette d’alarme sur la situation de 10 655 ex-agents Gécamines qui sont sommés de quitter les habitations qu’ils occupent depuis plus de 20 ans.
Le week-end, la DYFATSHI a même déposé un mémorandum auprès du Procureur général près la Cour d’appel de Lualaba. Pour Emmanuel Kiese, président provincial de cette structure, le droit doit être dit dans ce dossier.
Interrogés, ces anciens employés de la Générale des Carrières et des mines, Gécamines, essentiellement composés de personnes de 3ème âge, disent ne pas comprendre comment, après plusieurs années de service, l’entreprise peut les déloger alors qu’ils accusent 36 mois d’arriérés de salaires et n’ont jamais touché leurs décomptes finales.
« Je suis dans cette maison depuis 1978. J’ai passé presque toute ma vie ici, aujourd’hui un individu débarque pour me déloger. Où irai-je ? », s’est interrogé Jean-Bertin Nawezi, l’un des ex-agents de la Gécamines.
Ces anciens travailleurs de la Gécamines, qui affirment détenir tous les documents leur autorisant de loger dans ces maisons, sollicitent l’implication du chef de l’État qui prône un véritable Etat de droit avec son slogan « Le peuple d’abord ».
Par ailleurs, ils accusent certaines autorités de la province du Lualaba d’être derrière ce dossier depuis qu’une rumeur faisant état du rachat par l’entreprise KCC de leur espace pour l’exploitation minière.
Timothée Prince ODIA
